Ainsi
soit-je
Dont le doigt nous menace et nous dit "Souviens-toi!" Les vibrantes douleurs dans ton coeur plein d'effroi Se planteront bientôt comme dans une cible; Ainsi qu'une sylphide au fond de sa coulisse; Chaque instant te dévore un morceau du délice A chaque homme accordé‚ pour toute sa saison. Chuchote: Souviens-toi! - Rapide, avec sa voix D'insecte, aintenant dit: Je suis Autrefois, Et j'ai pompé ta vie avec ma trompe immonde ! (Mon gosier de métal parle toutes les langues.) Les minutes, mortel folâtre, sont des gangues Qu'il ne faut pas lâcher sans en extraire l'or! Qui gagne sans tricher, à tout coup! c'est la loi. Le jour décroît; la nuit augmente, souviens-toi! Le gouffre a toujours soif: la clepsydre se vide. Où l'auguste Vertu, ton épouse encor vierge, Où le repentir même (oh! la dernière auberge!), Où tout te dira: "Meurs, vieux lâche! il est trop tard!"
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A mots doux je peux le dire Sans contrefaçon Je suis un garçon Et pour un empire Je ne veux me dévêtir Puisque sans contrefaçon Je suis un garçon Les yeux cernés de noir A l'abri des regards Je défie le hasard Dans ce monde qui n'a ni queue ni tête Je n'en fais qu'à ma tête Un mouchoir au creux du pantalon Je suis chevalier d'Eon A mots doux je peux le dire Sans contrefaçon Je suis un garçon Et pour un empire Je ne veux me dévêtir Puisque sans contrefaçon Je suis un garçon De vos fréquentations Je n'admets pas qu'on menace Mes résolutions Je me fous bien des qu'en-dira-t'on Je suis caméléon Prenez garde à mes soldats de plomb C'est eux qui vous tueront A mots doux je peux le dire... |
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Qui vont qui viennent (Allan Allan) Pauvre fantôme Etrange et blême (Allan Allan) J'entends ton chant monotone La nuit frissonne (Allan Allan) J'entends ton coeur fatigué D'avoir aimé (Allan Allan) D'un long voyage où rien ne vit D'étranges visions couvrent mon front Tout semble revêtu d'une ombre L'étrange goût de mort S'offre mon corps Saoule mon âme jusqu'à l'aurore L'étrange Ligeia renaît en moi De tout mon être je viens vers toi! Tu meurs ce soir (Allan Allan) Masque empourpré De sang séché (Allan Allan) D'où vient ta peur du néant Tes pleurs d'enfant (Allan Allan) Qui sont les larmes De tes tourments? (Allan Allan) D'un long voyage où rien ne vit D'étranges visions couvrent mon front Tout semble revêtu d'une ombre L'étrange goût de mort S'offre mon corps Saoule mon âme jusqu'à l'aurore L'étrange Ligeia renaît en moi De tout mon être je viens vers toi!... |
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Ton regard oblique En rien n'est lubrique Ta maman t'a trop fessé Ton goût du revers N'a rien de pervers Et ton bébé n'est pas fâché A bien cent ans d'âge Mon Dieu que c'est démodé Le nec plus ultra En ce paysage C'est d'aimer les deux côtés Jamais ne te déplace Sans ton petit oreiller A jamais je suis Ton unique classe Tout n'est que prix à payer Derrière ton ouvrage Quand mon petit pantalon Debout et de dos Sans perdre courage Dénude tes obsessions Mais pourvu qu'elles soient douces D'un poète tu n'as que la lune en tête Des mes rondeurs tu es K.O.! Tu t'entêtes à te foutre de tout Mais pourvu qu'elles soient douces D'un esthète tu n'as gardé qu'un "air bête" ... Tout est beau si c'est "Vue de dos" ! Prose ou poésie Tout n'est que prétexte Pas la peine de t'excuser Muse ou égérie Mes petits fesses Ne cessent de t'inspirer Jamais ne me lasse Par amour pour un toqué Ne faut-il pas que Jeunesse se passe A quoi bon se bousculer? Mais pourvu qu'elles soient douces D'un poète tu n'as que la lune en tête Des mes rondeurs tu es K.O.! Tu t'entêtes à te foutre de tout Mais pourvu qu'elles soient douces D'un esthète tu n'as gardé qu'un "air bête" ... Tout est beau si c'est "Vue de dos" !
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Let me scream I feel sad Please let me dream Let me scream Let me die I love you I do love you I love you I love you I do love you Let me scream I feel sad Let me scream Let me die I love you I do love you I love you I love you I do love you |
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Boule d'incertitude Tant de matins Que rien ne dissimule Je veux mon hiver M'endormir loin de tes chimères Je sais bien que je mens Je sais bien que j'ai froid dedans Boule d'incertitude De nos destins Naît que solitude Tu dis qu'il faut du temps Qu'aimer n'est pas un jeu d'enfant Je sais bien que tu mens Mais je suis si seule à présent Ainsi soit Tu Ainsi soit Il Ainsi moi Je Prie pour que Tu Fuies mon exil Mais quel espoir Pourrais-je avoir Quand tout est noir? Ainsi soit Je Ainsi soit Tu Ainsi soit ma vie Tant pis. Boule d'incertitude Deux orphelins Que le temps défigure Je voudrais mon hiver M'endormir loin de tes chimères Tu sais bien que je mens Tu sais bien que j'ai froid dedans. Ainsi soit Tu Ainsi soit Il Ainsi moi Je Prie pour que Tu Fuis mon exil Mais quel espoir Pourrais-je avoir Quand tout est noir? Ainsi soit Je Ainsi soit Tu Ainsi soit ma vie Tant pis... |
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Si c'était sa volonté Il aurait dû prendre ombrage Du malin mal habité Qui s'immisce et se partage L'innocence immaculée De mon âme d'enfant sage Je voudrais comprendre Je ne suis complice Souffrez qu'une autre En moi se glisse Car sans logique Je me quitte Aussi bien satanique Qu'angélique Nous nous laissons dériver Je crois bien que d'héritage Mon silence est meurtrier Vous me découvrez blafarde Fixée à vos yeux si tendres Je pourrais bien par mégarde D'un ciseau les fendre Je ne suis complice Souffrez qu'une autre En moi se glisse Car sans logique Je me quitte Aussi bien satanique Qu'angélique... |
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Ne sourit plus La vie en somme T'a bien déçu Ton corps balance Au vent de soir Comme une danse Un au revoir Comme un oiseau Pour que ton âme Monte plus haut... S'est endormi Comme une pomme On t'a cueilli Ta tête penche Est-ce pour me voir? Au loin balance La corde noire. Comme un oiseau Pour que ton âme Monte plus haut... Baia Iaiaia Baia Iaiaaa Il s'est pendu Dans un jardin de Vienne. Comme un oiseau Pour que ton âme Monte plus haut... |
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Oui, mais pas tout de suite, pas trop vite Sachez me convoiter, me désirer, me captiver Déshabillez-moi, déshabillez-moi Mais ne soyez pas comme, tous les hommes, trop pressés. Tout le temps du prélude Ne doit pas être rude, ni hagard Dévorez-moi des yeux Mais avec retenue Pour que je m'habitue, peu à peu... Oui, mais pas tout de suite, pas trop vite Sachez m'hypnotiser, m'envelopper, me capturer Déshabillez-moi, déshabillez-moi Avec délicatesse, en souplesse, et doigté Dirigez bien vos gestes Ni trop lents, ni trop lestes, sur ma peau Voilà ça y est, je suis Frémissante et offerte De votre main experte, allez-y... Maintenant tout de suite, allez vite Sachez me posséder, me consommer, me consumer Déshabillez-moi, déshabillez-moi Conduisez-vous en homme Soyez l'homme...Agissez! Et vous...déshabillez-vous! |
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